Milan 2010 ... Troisième jour, 18 décembre
Le milanais est farceur... Pour la rejoindre depuis mon hôtel, ma fille m'avait expliqué quels bus prendre. Munie de ma carte et des consignes, j'ai mis quelque temps à découvrir que le 29 avait été remplacé par le 37, et que le 7 avait été remplacé par un tramway.
Curieusement, j'ai modérément apprécié la plaisanterie.
Ma fille loge chez l'habitant. En étage.
Dans une petite cour autour d'un magnolia qui a forcé mon admiration : un arbre d'une telle hauteur !
A Milan, le chocolat chaud est épais et onctueux
Le café près de l'école politecnico est marrant comme tout : le mur du fond est couvert d'annonces, la moitié des chaises sont décorées de fruits ou de légumes. Avec goût !
Pour notre dernier repas, nous avions décidé pizza. Après avoir un peu tourné dans le froid, nous avons trouvé dans une petite rue ZE pizzeria napolitaine.
Petit vin fort et goûteux, pizza délicieuse, dessert napolitain à tomber, clientèle familiale... où on déteste les touristes ! Lorsqu'ils ont réalisé que nous n'étions pas Italiennes, il était trop tard : nous étions intallées.
Car le Milanais est xénophobe. Aucun sourire de la part des serveurs, les vieilles dames de la caisse, celle qui faisait l'addition et celle qui encaissait, nous tiraient carrément la tronche. Ils avaient même installé un cordon sanitaire autour de nous : aucune table qui jouxtait la nôtre n'était occupée.
Pas grave : ce fut un régal et tiens, j'indique l'adresse : via Sirtori, au 26 [ça leur apprendra, na !]
Le retour vers la France fut épique, merci la neige, merci le froid.
=^..^=